Prendre Rendez-vous
Logo Olympe Studio blanc

Guide SEO pratique pour les débutants. Les fondamentaux à connaître

Le référencement naturel (SEO) est un outil essentiel pour réussir dans le monde du marketing digital.

Ce guide SEO s’adresse à tous les débutants qui souhaitent développer les éléments suivants :

  • Comprendre pourquoi le SEO est important et comment il fonctionne.
  • Découvrir les différents types de SEO et leurs avantages.
  • Acquérir des compétences de base en référencement naturel.
  • Apprendre à suivre vos métriques & en tirer les bonnes conclusions.

Sans plus attendre, plongeons nous dans le vif du sujet.

Sommaire

Qu’est-ce que le référencement naturel ?

Le référencement naturel, c’est un ensemble de techniques & stratégies qui visent à optimiser votre site web afin de faire apparaitre ses pages en tête des résultats des moteurs de recherche.

C’est une discipline qui aide à comprendre le fonctionnement des différents moteurs de recherche et vous permet de mettre en œuvre des stratégies spécifiques.

En agissant ainsi, vous générerez du trafic naturel, gagnerez en visibilité et pourrez établir une relation de confiance avec vos visiteurs.

Contrairement aux stratégies de publicité payante, les résultats produits par la mise en place d’une stratégie SEO apparaissent comme des résultats de recherche naturels.

Ces résultats sont basés sur la qualité et la pertinence des pages web qui correspondent à l’intention de recherche et au mot clé utilisé pour la requête émise par l’utilisateur.

Ainsi, du point de vue de l’utilisateur, si vos pages se retrouvent en haut du classement du moteur de recherche, cela signifie que vous proposez une réponse adaptée à son besoin.

L’importance du SEO.

Lorsque l’on gère un site web, il est naturel de vouloir attirer autant de trafic que possible sur ses pages.

Pour les moteurs de recherche, une majorité d’internautes cliquent sur les premiers résultats qui apparaissent en tête de la page de résultats de recherche (SERP).

Des études ont démontré qu’occuper la première place des résultats de la SERP génère un taux de clics (CTR) de 39,8%. Ce taux chute drastiquement à 18,7% pour la deuxième place et à 10,2% pour la troisième.

L’écart est impressionnant n’est-ce pas ?

De ce fait, le SEO doit être l’une de vos priorités puisqu’il permet à vos pages web à se classer en haut des SERPs, et ainsi, d’attirer plus de trafic vers votre site internet et vos services ou produits.

Un site internet est bien classé dans les SERPs, entraîne inévitablement une augmentation du trafic et des prospects.

Mais comment fonctionnent Google et les autres moteurs de recherche ?

(En réalité, Google représente 92% du marché des moteurs de recherche, nous allons donc principalement nous baser sur son fonctionnement.)

D’abord, Google analyse la structure de votre site web en le parcourant. Cette opération est appelée le “Crawling”.

C’est un processus durant lequel les robots des moteurs de recherche explorent et analysent méthodiquement les pages web.

Pour ce faire ils suivent les liens.

Sur chaque page, il collecte les liens (internes comme externes) et les suivent afin d’analyser du contenu sans discontinuer.

Google indexe ensuite le contenu de votre site et le catégorise en fonction de ce qu’il en a compris.

Mais l’indexation, à quoi ça correspond exactement ?

L’indexation est une opération qui vise à stocker et organiser les informations que les robots ont collecté lorsqu’ils ont parcouru vos pages web. Ces informations sont stockées dans une énorme base de données appelée l’index Google. (ou Bing, ou Baidu, etc. Globalement, c’est une base de données).

Une fois stocké, Google utilise des algorithmes pour attribuer un classement à vos pages dans la SERP.

Les classements sont basés sur de nombreux facteurs différents, dont la pertinence de votre contenu, les backlinks que vous avez acquis auprès d’autres sites, et l’autorité de votre site d’un point de vue global.

Ça fait déjà beaucoup de technique à apprendre n’est-ce pas ?

Et ce n’est pas fini, puisque les critères de classement évoluent en permanence.

Il est vraiment important de rester toujours à jour avec les dernières directives et recommandations de Google. Si vous le faites, vous aurez plus de chances de maintenir vos classements à un niveau élevé.

SEO – Comment ça marche ?

Optimiser ses pages pour les moteurs de recherche est un processus multifacette qui comprend plusieurs catégories d’actions à mener :

  • Le On-page SEO,
  • Le Off-page SEO,
  • Le SEO technique,
  • Le SEO local.

Ces composants cruciaux du référencement naturel qui ont chacun un rôle à jouer pour accroître le classement de votre site, améliorer votre visibilité, et donc, booster votre trafic.

Faisons une rapide introduction à ces concepts avant de les explorer en détail plus loin.

Commençons d’abord par celui que je juge comme étant le plus important.

Le pilier principal : Le SEO Technique.

Il se concentre sur les éléments techniques de votre site web, et principalement, la performance de votre site, notamment en :

  • Optimisant la vitesse du site,
  • Réduisant le poids de vos pages,
  • Servant vos pages depuis un serveur proche de vos utilisateurs,
  • Utilisant des sitemaps XML,
  • En assurant la compatibilité mobile.

Un site qui n’est pas techniquement optimisé est désavantagé dès le départ !

Mais pas de panique, vous pouvez toujours sauver les meubles avec les autres aspects du SEO.

Toutes les actions concernant l’optimisation des éléments internes de votre site sont à classer dans la catégorie SEO On Page. Cela concerne notamment des actions comme :

  • La production de contenu de qualité,
  • L’amélioration des titres de votre contenu,
  • L’utilisation stratégique des mots-clés pertinents,
  • L’ajout de liens pertinents entre vos contenus.

Le SEO Off-page, quant à lui, concerne les actions menées à l’extérieur de votre site, telles que :

  • La construction de backlinks,
  • Le marketing sur les réseaux sociaux,
  • Vos campagnes de publicités digitales.

Nous aborderons le SEO Local dans un article dédié, parce qu’il est spécifique et n’est pas primordial pour toutes les entreprises.

Tous ces éléments travaillent de concert pour augmenter le trafic de votre site.

Aucun d’entre eux ne doit être négligé !

Technical SEO – Bien se lancer

Comme j’ai pu vous l’expliquer précédemment, les fondations techniques sont vitales en référencement naturel.

Vous ne bâtiriez pas votre maison sur un terrain sujet aux glissements de terrain n’est ce pas ?

Eh bien, en SEO, c’est la même chose. On cherche toujours à proposer la meilleure expérience à nos utilisateurs.

Non seulement, cela aura pour effet de booster votre ranking dans les SERPs, mais en plus, cela aura un impact direct sur la conversion de vos visiteurs en clients.

Les Signaux Web Essenciels

Google se concentre sur l’expérience utilisateur en ce qui concerne les classements. Puisque son job, c’est de leur proposer vos pages pour répondre à leurs questions, il attend de vous que vous en fassiez autant.

Le critère numéro 1 de Google pour évaluer le niveau de qualité d’un site web d’un point de vue expérience utilisateur, ce sont les Core Web Vitals.

C’est un ensemble de critères fondamentaux qui analysent les éléments importants de l’expérience utilisateur.

Il existe plein de critères, mais les principaux sont les suivants :

  • Les pages de votre site chargent rapidement ( moins de 450ms ),
  • Vos pages et vos contenus sont légers,
  • Vos pages sont optimisées pour les mobiles et les connexions lentes,
  • Vos pages sont accessibles aux utilisateurs en situation de handicap (navigation au clavier, contraste suffisant entre vos éléments, etc.),
  • Le délai entre les interactions de l’utilisateur et les réponses du site.

Ces critères ne sont pas seulement des tâches à effectuer pour plaire à GoogleBot, qui en plus, ne se soucie pas de vos produits.

Non.

C’est avant tout un moyen d’optimiser votre taux de conversion et de diminuer votre taux de rebond.

Alors faites d’une pierre deux coups !

En créant une navigation fluide et réactive vous optimisez vos chances de réussir à tous les niveaux.

Bien que ce puisse être un projet exigeant, vous vous garantissez des bénéfices sur plusieurs niveaux.

Le Sitemap XML

Le Sitemap XML sert à répertorier toutes les pages de votre site Internet, c’est une sorte d’index interne à votre site qui liste toutes les URLs existantes.

Son rôle est de faciliter la tâche des moteurs de recherche qui peuvent ainsi comprendre plus efficacement la structure de votre site et indexer efficacement le contenu.

Le Sitemap agit comme un schéma directeur qui oriente les crawlers à travers votre site, s’assurant que vos pages sont explorées.

Dans le sitemap on retrouve des éléments de contexte pour les crawlers :

  • L’importance de la page (ou Priorité),
  • La date de sa dernière modification,
  • Sa fréquence de mise à jour,
  • Les images qu’elle contient,
  • Les variantes linguistiques.

Par convention, on place en général le sitemap à l’url /sitemap.xml.
Si vous voulez vérifier si votre site possède un sitemap, essayez d’accéder à https://www.exemple.com/sitemap.xml

Il arrive parfois que les CMS déplacent le sitemap vers une autre URL, ou le divisent en plusieurs sitemaps catégorisés.

Pas de panique dans ce cas, du moment que votre URL /sitemap.xml redirige bien vers un sitemap (sitemap_index.xml par exemple), tout est bon !

Les moteurs de recherche raffolent des sitemaps. De leur point de vue, cela facilite énormément l’exploration de votre site, et cerise sur le gâteau, Ils utilisent moins de ressource en parcourant un plan de site qu’en suivant les liens de vos pages à l’aveugle.

On peut affirmer sans crainte que le Web est un lieu immensément vaste.

C’est la raison pour laquelle les moteurs de recherche doivent pouvoir comprendre facilement votre site web et trouver vos contenus sans détour.

Il existe plein de méthodes toutes prêtes pour mettre en place un sitemap.

La plupart des systèmes de gestion de contenu (CMS) comme WordPress, Squarespace, ou Wix, proposent des extensions qui s’occuperont de tout pour vous.

Je recommande particulièrement le plugin WordPress Yoast SEO, qui non seulement met en place le sitemap pour vous en quelques clics, mais vous permet une marge de configuration très agréable.

Oui, parce qu’un sitemap, ça s’optimise également.

En particulier avec un CMS qui génère des pages que vous ne souhaitez pas nécessairement que Google indexe. (Coucou WordPress 🫡)

Dans un sitemap, on n’inclut par exemple uniquement les pages accessibles aux moteurs de recherche, et qui ont un intérêt pour eux (contenu de qualité).

Si vous utilisez des pages pour paginer une liste de contenu (comme c’est le cas sur ce blog par exemple), inutile d’inclure chaque pages dans le sitemap, la page racine est suffisante.

Schema Markup

Le Schema Markup est une annotation spécifique standardisée qui permet de contextualiser les informations de vos pages web. Les moteurs de recherche peuvent ainsi lire ces informations et les utiliser afin d’adapter l’affichage de vos pages sur les SERPs.

Voici par exemple quelques-uns de ces affichages spéciaux :

Illustration d'un résultat enrichie avec le schema markup dans le SERP
Balisage pour un produit en vente. On y observe le prix, la note des consommateurs, et les catégories.
Illustration d'un résultat enrichie avec le schema markup pour une recette dans le SERP
Balisage pour une recette. On y observe la note des consommateurs et le temps total de préparation.

Ces informations permettent parfois de pousser vos pages en haut des résultats, ou plus modestement, de distinguer l’affichage de votre page vis-à-vis de la concurrence.

Voici les principaux avantages de la mise en place du Schema Markup sur vos page :

  • Des résultats plus pertinents : En catégorisant et en marquant votre contenu avec le balisage Schema, vous donnez un contexte détaillé aux moteurs de recherche. Non seulement vous améliorez la compréhension de Google vis à vis de votre contenu, mais vous poussez également l’affichage de vos pages vers certains types de requêtes spécifiques.
  • Un affichage spécial de vos pages dans les SERPs : Avec la possibilité d’afficher des informations additionnelles telles que les évaluations des utilisateurs, les prix, le temps de préparation, etc. Le tout, directement dans les résultats de recherche. Cette distinction vis à vis des autres résultats peut favoriser le taux de clic (et indirectement, votre ranking).
  • Une Meilleure visibilité : Eh oui, il peut arriver que vos pages soient plus affichées grâce au marquage Schema. Par exemple, un site e-commerce pourrait voir ses pages dans Google Shopping.
  • Trafic de meilleure qualité : Si vos pages sont proposées aux utilisateurs de manière plus pertinente, cela induit un trafic plus qualifié et donc, de meilleures opportunités commerciales.
  • SEO Local : En fonction de la proximité des utilisateurs, vos pages pourraient être mises en avant dans la sphère locale.

La mise en place des schémas est assez laborieuse, c’est pourquoi je recommande d’utiliser une extension comme Yoast SEO qui se chargera de vous apporter l’ensemble des cas de figure possibles.

Vous n’aurez plus qu’à configurer le bon schéma à appliquer pour chaque type de publication sur votre site.

Optimisez les assets

Les assets sont toutes les ressources associées à une page web : les fichiers CSS, Javascript, les polices, les images/vidéos/fichiers audio, etc.

Ces éléments alourdissent vos pages (en particulier les images), et il n’est pas rare qu’une page web soit composée à 98% d’éléments qui pourraient être optimisés.

Quelques pistes d’amélioration :

  1. Minifiez le javascript et le CSS de vos pages et n’installez pas de bibliothèques inutiles (jQuery, Bootstrap, etc.). Elles sont lourdes et souvent, vous n’utilisez pas plus de 5% des fonctionnalités importées.
  2. Utilisez l’hydratation partielle et des compileurs CSS comme TailwindCSS pour réduire la taille de vos fichiers JS & CSS au minimum requis, sans faire de concessions sur l’expérience développeur.
  3. Utilisez des polices d’écriture au format .woff2, qui sont souvent 2 à 3 fois plus légères que les autres formats.
  4. Optimisez vos images avec des formats modernes : .webp & .avif, qui sont eux aussi beaucoup plus légers.
  5. Redimensionnez vos images aux dimensions exactes auxquelles elles seront utilisées, puis, compressez-les sans perte afin d’éliminer les métadonnées inutiles.
  6. Différez le chargement des éléments non visibles sur votre page afin de ne pas bloquer le rendu global pour des images ou vidéos invisibles depuis le haut de votre page.
  7. Appliquez une politique de cache efficace afin d’éviter à vos utilisateurs de devoir télécharger vos fichiers à chaque chargement de page.
  8. N’utilisez pas les constructeurs de sites WordPress (Elementor, etc.), Wix, Webflow, etc. Bien qu’ils puissent être pratiques, ils importent tout un tas de fonctionnalités génériques dont vous n’avez pas besoin et qui alourdissent vos pages.

Il est très courant pour les prestataires d’avoir recours à des outils de développement qui accélèrent le temps de production (et réduisent la facture) au dépend des performances du produit fini.

S’il y a bien un piège à éviter, c’est celui là.

Non seulement ces outils sont des usines à gaz qui alourdissent votre site de plusieurs mégaoctets, mais en plus ils vont détériorer votre expérience de webmaster.

Faites donc un choix judicieux au moment de mettre en place votre site !

Sécurité

En SEO, et globalement, pour toute activité digitale, il est primordial de proposer une expérience sécurisée à vos utilisateurs.

Au-delà des fondamentaux de la discipline, vous devrez absolument mettre en place un certificat SSL et proposer uniquement des URL desservies via le protocole HTTPS (et donc, rediriger les URL HTTP vers leur équivalent HTTPS).

N’oubliez pas non plus de mettre à jour votre CMS et ses plugins.

Compatibilité Mobile

En 2023, plus de la moitié du trafic mondial sur les sites web provient d’un appareil mobile.

Il semble désormais évident que la proposition de pages qui s’adaptent à l’appareil du visiteur n’est plus vraiment une option.

Non seulement pour vos utilisateurs en eux mêmes, mais surtout parce que Google accorde une importance particulière à l’expérience utilisateur.

Et puis, ne nous voilons pas la face. Une bonne ergonomie mobile, c’est d’abord et avant tout pour améliorer la conversion.

Imaginez la situation dans votre propre cas :

Vous êtes sur votre téléphone et vous recherchez une recette pour le dîner de ce soir.

Vous sélectionnez un résultat sur la SERP et vous vous retrouvez sur une page qui n’est pas du tout conçue pour un téléphone.

Que feriez-vous ? Passeriez-vous les 5 prochaines minutes à essayer d’obtenir vos réponses ou passerez-vous au résultat de recherche suivant en quelques secondes, qui lui, sera tout à fait agréable à consulter ?

Je pense que vous voyez où je veux en venir.

Sachez que les moteurs de recherche comprennent aussi très bien cette problématique. Ils mettent en place l’indexation mobile-first.

Pour ce faire, ils parcourent vos pages en version mobile, plutôt qu’en version ordinateur.

Voici quelques éléments à mettre en place pour regagner les faveurs de Googlebot :

  • Optimisez les vitesses de chargement des pages pour les appareils mobiles, notamment en proposant des images adaptées à la taille des écrans mobiles.
  • Améliorez la cliquabilité des éléments interactifs (boutons/ liens, menus, etc.)
  • Assurez-vous que le texte est lisible sans nécessité de zoom.
  • Utilisez un design responsive qui s’adapte à différentes tailles d’écran.
  • Prenez en compte la compatibilité des navigateurs mobiles dans votre CSS.

N’oubliez pas que les appareils mobiles disposent de moins de ressources qu’un ordinateur (en termes de performances brutes, mais aussi en termes de connexion internet).

Si vous proposez un site qui s’adapte à ces contraintes, vous aurez tout à gagner.

On Page SEO – Bien optimiser ses pages

Cette catégorie se concentre sur les optimisations à réaliser sur chacune de vos pages. Cela concerne principalement vos contenus et la manière de les publier.

Contrairement à la section précédente, il ne devrait pas y avoir trop d’éléments techniques dans cette partie du guide. Disons plutôt qu’il s’agit d’une méthodologie de travail.

Choisir ses mots clés

Commençons avec les fondamentaux. En SEO, on cherche à publier beaucoup de contenu, et pour chacun de ces contenus, on définie un sujet principal. Ce sujet, c’est le mot-clé pour lequel vous voulez ranker dans le SERP.

Par exemple, vous pourriez choisir d’écrire un article sur les bienfaits pour la santé du thé Matcha. Dans cet article, vous voudriez ranker pour “Thé Matcha” ou ses requêtes secondaires.

Et c’est ça la première leçon à retenir. Une page, c’est un mot clé. (ce n’est pas exactement vrai, mais dans la majeure partie des cas, ça sera ce qui se produira.)

L’étape de sélection du mot clé est donc indispensable avant la rédaction de tout contenu, et elle se décomposent en plusieurs axes.

Le volume de recherche

L’un des facteurs les plus importants est le volume de recherche pour le mot-clé donné.

En effet, il n’est pas vraiment avantageux de passer des heures sur un article pour lequel le mot-clé ne suscite pas ou très peu de recherches.

Ce que vous voulez, c’est un mot-clé qui suscite de l’intérêt. Mais pas nécessairement le plus populaire !

Cela peut sembler étrange dit ainsi, mais un mot-clé très populaire est souvent très compétitif, et pour un site qui débute le SEO, c’est un objectif quasiment inatteignable.

Concentrez-vous plutôt sur la Longue Traîne !

Ce sont des mots-clés qui rassemblent peu (pas trop peu, mais suffisament pour mériter vos efforts) de recherches, mais pour lesquels il est très facile de se positionner.

Pour analyser ce genre d’information, vous pouvez par exemple utiliser un logiciel de SEO comme Semrush. Il vous présentera le volume, la difficulté, et plusieurs autres métriques intéressantes pour vos mots-clés !

La difficulté du mot-clé

Nous l’avons un peu abordé juste avant. Tous les mots clés ne permettent pas à vos pages de se classer aussi facilement.

Parfois ce sera très simple, parfois presque impossible.

Lorsque vous débutez, il est préférable de viser des mots-clés à faible difficulté pour améliorer rapidement votre positionnement. Ces termes appartiennent souvent à ce qu’on appelle la longue traîne.

Pour évaluer la difficulté d’un mot-clé, vous pouvez utiliser l’outil Keyword Magic de Semrush.

En résumé, concentrez-vous d’abord sur des mots-clés pour lesquels il est facile de se positionner, puis, progressivement, vous pourrez envisager des mots-clés de plus en plus difficiles.

Contexte & Pertinence

Être pertinent et choisir ses mots-clés en fonction d’un contexte donné est un facteur important à prendre en compte.

Il est certes intéressant qu’un mot-clé génère un grand nombre de recherches. Nous l’avons abordé dans une section précédente, mais soyez prudent. Si un mot-clé n’est pas pertinent pour votre site web, alors vous gaspillez votre temps.

Les moteurs de recherche catégorisent vos sites web, qu’ils soient généralistes ou spécialisés.

Par exemple, le nôtre est catégorisé comme un site traitant du marketing digital. C’est en partie pour cette raison que vous ne visitez pas notre blog pour chercher des conseils sur l’ornithologie.

Aborder un sujet qui n’est pas lié à votre domaine d’expertise n’est pas une bonne idée et a peu de chances de produire des résultats positifs.
Dans le meilleur des cas, vous pourriez générer du trafic (ce qui est déjà peu probable).

Mais si tel était le cas, vos taux de conversion et de rebond seraient très mauvais, ce qui pourrait nuire à l’image que Google a de vous.

Mais cela peut être encore plus complexe.

Si, par exemple, vous publiez une recette de gibier en sauce sur un site de cuisine vegan, vous risquez de vous attirer les foudres de votre audience.
Vous devez toujours vous concentrer sur les sujets appréciés par votre public cible.

N’oubliez pas que le SEO ne se résume pas à des chiffres de visites sur un site, votre objectif principal est de monétiser ce trafic pour rentabiliser vos efforts. Ne tombez pas dans le piège des chiffres.

Les intentions de recherche

L’intention de recherche fait référence au motif qui a incité un utilisateur à effectuer une recherche.

Prenons par exemple le mot-clé « chaussure de sport », il pourrait évoquer plusieurs intentions :

  • Une recherche d’information : Cette intention concerne la recherche de réponses spécifiques ou d’informations détaillées, par exemple : « Meilleures chaussures de sport pour courir ».
  • Une recherche locale : Ici, l’utilisateur cherche un magasin à proximité qui vend des chaussures de sport.
  • Une intention d’achat : L’utilisateur est prêt à réaliser un achat ou à conclure une transaction, dans notre exemple : acheter des chaussures de sport.
  • Une intention de navigation : L’utilisateur cherche à atteindre une destination précise, par exemple le site chaussuredesport.fr.

Comme vous pouvez l’imaginer, l’intention de recherche peut grandement influencer le résultat attendu par l’utilisateur.

Si vous recherchez un magasin dans votre ville, vous ne voudriez pas tomber sur une encyclopédie détaillant l’histoire des chaussures de sport depuis leur invention.

C’est pourquoi vous devez adapter votre contenu à l’intention que vous ciblez. Et avant cela, vous devez déterminer l’intention de recherche elle-même, en plus de votre mot-clé.

Faire coïncider votre contenu avec l’intention de recherche contribue non seulement à améliorer votre classement, mais aussi à optimiser l’expérience de l’utilisateur.

C’est un avantage à tous points de vue.

La longue traîne

Les mots-clés génériques attirent un volume de recherche considérable, mais sont aussi accompagnés d’une concurrence parfois redoutable.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, la longue traîne regroupe des mots-clés beaucoup plus spécifiques et contextuels.

Par exemple, pour un mot-clé générique comme « chaussure de sport », « chaussure de trail » pourrait être considéré comme un mot-clé de longue traîne.

Mais, il y a un hic.

Les mots-clés de longue traîne sont très spécifiques et requièrent une connaissance plus approfondie du sujet à traiter.

De plus, ce sont des contenus qui attirent un public plus spécialisé, avec un volume de recherches inférieur, mais une capacité de conversion plus importante.

D’un point de vue répartition, et, pour un marché compétitif comme les chaussures de sport, on pourrait par exemple dédier 80% de ses contenus à la longue traîne, et seulement 20% aux mots-clés de premier ordre.

En combinant de manière judicieuse les mots-clés génériques et ceux de longue traîne, vous parviendrez à gagner en visibilité tout en affinant votre ciblage.

Les titres et la Hiérarchisation du contenu

Les titres sont spécifiés en HTML avec les balises d’en-tête.

Les balises d’en-tête sont des fondamentaux importants du SEO.

Mais, qu’est-ce que c’est exactement ?

Ce sont des balises HTML qui indiquent au navigateur quel style doit être utilisé lors de l’affichage d’un texte sur une page web.

Par exemple, le HTML pour le titre de cette section ressemblerait à ceci : <h3>Les titres et la Hiérarchisation du contenu<h3>

Les balises d’en-tête suivent une hiérarchie et elles titrent le contenu en dessous d’elles ou l’introduisent.

HTML5 introduit 6 niveaux de titre : h1, h2, … , h6.

Plus le chiffre est bas (1), plus le titre a un impact important sur l’interprétation du contenu, et inversement, les h6 ont très peu d’intérêt.

La hiérarchie pour les titres est la suivante :

  • La balise h1 : elle indique le texte le plus important dans un contenu. C’est généralement le titre ou le thème principal de l’article. Cette balise doit être unique sur une page.
  • Balises H2 et H3 : Elles sont toutes deux utilisées comme sous-titres. On s’en sert pour définir des sections de contenu, comme par exemple c’est le cas dans cet article. Les H3 étant moins importants dans la hiérarchie que les H2, ils sont utilisés entre les H2.
  • Les H4, H5 et H6 : Ils sont utilisés pour donner une structure additionnelle dans les sous-sections. En général, ils n’ont aucun intérêt, essayez de les éviter.

Les titres aident les moteurs de recherche à comprendre le contenu que vous créez et déterminer des ensembles de texte cohérents. Elles établissent une hiérarchie d’informations sur la page et fournissent un contexte.

Au-delà de cet aspect purement technique, un titre rend l’information plus digeste pour vos lecteurs et permet de découper le contenu sur vos pages.

Les moteurs de recherche sont particulièrement attentifs aux titres. C’est donc un endroit opportun pour positionner vos mots clés.

Cependant, ne tombez pas dans le piège de mettre votre mot clé dans tous les titres de la page.

Ce que vous souhaitez avant tout, c’est offrir une expérience de lecture aux petits oignons pour vos lecteurs, vous vous souvenez ?

N’utilisez votre mot clé que lorsque le titre s’y prête, et d’ailleurs, évitez de le mettre dans des titres de niveau 3 ou inférieurs.

Rédiger du bon contenu SEO

Le bon contenu SEO, c’est avant tout du bon contenu pour les utilisateurs.

N’oubliez jamais que l’utilisateur passe avant les robots.

Google raffole de contenu unique et très qualitatif. Si vous voulez optimiser vos chances, vous devez vous concentrer sur la création de contenu qui est appréciée.

Évitez donc à tout prix le contenu dupliqué, qu’il soit recyclé d’une autre de vos pages ou plagié d’un autre site.

C’est également important d’inclure votre mot clé dans le contenu de votre page, et en particulier dans vos premiers mots.

Vous vous souvenez lorsque nous avons abordé l’intention de recherche un peu plus haut ?

C’est tout aussi important que votre contenu soit modelé pour répondre à cette intention.

N’oubliez pas non plus d’inclure des liens dans vos contenus, vers d’autres pages intéressantes et liées à votre contenu. Non seulement vous redirigez vos utilisateurs vers des pages dédiées à une thématique qui peut les intéresser, mais vous permettez également aux moteurs de recherche de valoriser ces pages.

Mais parlons un peu de structure.

Pour un moteur de recherche, le contenu de votre page commence après le titre balisé par le <h1>.

Ainsi, il ignore (plus ou moins), les éléments de page redondants (le menu, le pied de page, etc.)

Tout ce qui vient après votre h1 est considéré comme le contenu de votre page et, plus vous apporterez de valeur à cet endroit, plus le moteur de recherche valorisera votre contenu.

Regardons maintenant comment vous devez organiser ce contenu pour maximiser votre performance.

Qualité et nouveauté

Vous l’avez surement remarqué, mais il y a beaucoup (vraiment beaucoup) de contenu en ligne, et ce, peut importe le marché.

Bien sûr, il y a une majorité écrasante de mauvais contenus ou de contenus volés / auto générés par des spammeurs.

Mais, à la fin, l’originalité reste la clé pour performer.

Vous devez non seulement faire de bons contenus, mais vous devrez également faire mieux que les meilleurs, et, apporter votre propre perspective dans le sujet abordé.

Il peut s’agir de plusieurs éléments différents :

  • Thématique(s) pas ou peu abordée(s),
  • Proposez-vous de nouvelles manières de traiter ce sujet ? (innovation technologique ? Approche innovante ? etc. )
  • Vous voulez entrer en détail sur un sujet trop survolé,

Et bien d’autres encore.

Posez-vous la question : Qu’est-ce que je pourrais apporter que les autres n’ont pas ?

Il n’y a pas vraiment de secret ou de réponse magique. Faites de votre mieux et faites en sorte d’engager vos utilisateurs au maximum une fois sur vos pages.

Positionner vos mots-clés aux bons endroits.

Les mots-clés, on l’a déjà dit, ça ne s’utilise pas n’importe comment sur une page web.

Le mot-clé, c’est la thématique de votre page, tout ce que vous avez à raconter s’articule autour de votre mot-clé.

C’est donc bien naturel de l’inclure dans les titres importants : le H1, les principaux H2 (quand cela s’y prête).

L’important, c’est que ça soit naturel et que vous n’écriviez pas les titres pour y placer un mot clé, mais à l’inverse, que votre titre se prête plutôt bien à l’emploi du mot clé.

(Sauf bien entendu pour le H1, puisque c’est le titre de votre page !)

Quant au contenu en lui-même, ne vous prenez pas la tête, écrivez naturellement.

Plus vous réfléchirez à l’usage de votre mot clé, moins votre contenu sera qualitatif, et dans tous les cas, vous utiliserez suffisamment votre mot clé naturellement, donc n’essayez pas d’en faire trop !

Il y a cependant une règle de placement qui est assez intéressante.

Lorsque vous écrivez votre H1, placez votre mot clé dans l’introduction qui le suit immédiatement. (c’est d’ailleurs le cas dans cet article). Il est plutôt coutume d’apporter une rapide définition de la thématique abordée après le titre, et d’y inclure les expressions que vous cherchez à cibler.

Non seulement cela donne une accroche à vos utilisateurs, mais en plus, vous faites bonne impression vis-à-vis des moteurs de recherches qui pourraient même utiliser votre définition dans les Feature Snippets (résultat de recherche enrichi).

Pour résumer sur l’usage du mot clé : n’en faites pas trop, faites les choses naturellement.

Variez et adaptez-vous au contexte

L’utilisation des mots clés doit être naturelle et fluide. Vous devez toujours privilégier la lecture des utilisateurs aux potentielles interprétations des moteurs de recherche.

Pourquoi ?

Parce que Google favorisera toujours l’expérience utilisateur. Faites d’une pierre deux coups !

Le bourrage de keywords est d’ailleurs très mal vu et pénalisé.

En fait, si vous avez le sentiment d’être plus malin qu’une intelligence artificielle dédiée à la compréhension de contenu, vous vous plantez.

Évitez donc les pratiques malhonnêtes et concentrez-vous sur la production de contenus agréable à lire et qui apporte une réelle valeur à vos lecteurs.

N’hésitez pas à utiliser des synonymes, à reformuler vos phrases ou à simplement commenter des illustrations pour construire vos articles.

La clé, c’est de construire quelque chose que vous prendriez vous-même plaisir à lire.

Les Métadonnées.

Les métadonnées sont des éléments HTML invisibles sur vos pages qui permettent au moteur de recherche (ou aux réseaux sociaux) d’extraire des éléments de votre page pour les afficher sur leurs pages.

Par exemple, le Schema.org dont nous avons parlé tout à l’heure : Il s’agit de métadonnées.

Mais intéressons-nous ici aux Métas qui spécifient l’affichage de votre page dans le SERP : La méta titre et la méta description.

Ce sont deux éléments fondamentaux de votre page.

Exemple d'un résultat SERP sur Google
Exemple d’un résultat de SERP avec en bleu, la meta titre, accompagné de la méta description en dessous.

Comme vous pouvez le voir, la méta titre (en bleu), est l’élément le plus visible d’un résultat de recherche.

Elle aide non seulement à classifier votre contenu, mais permet surtout de donner envie aux utilisateurs de Google de cliquer sur votre site plutôt que sur un autre.

Ne la négligez pas !

Il en est de même avec la méta description. Elle apporte un aperçu bref du contenu de votre page alors rendez-la attrayante pour les visiteurs ! C’est d’ailleurs principalement grâce à la description que les utilisateurs font leur choix dans le SERP. Plusieurs études le montrent : une description bien rédigée augmente le CTR (Click-Through Rates).

Mais intéressons nous à la mise en place.

C’est en fait assez facile, surtout si vous utilisez un gestionnaire de contenu qui inclut un outil SEO.

Exemple de Yoast SEO pour insérer les méta description & titre.
Voici par exemple l’outil qui nous permet de renseigner ces éléments sur ce site.

Simple comme bonjour, n’est-ce pas ?

En plus, ces outils vous apportent souvent des éléments supplémentaires pour écrire correctement votre titre & votre description, comme par exemple :

  • La longueur du titre : 50–60 caractères,
  • La longueur de la meta description : 150–160 caractères,
  • La présence de votre mot clé dans ces deux éléments.

La structure de vos URLs et le slug

L’URL, c’est l’adresse de votre page, et le slug, la dernière partie de cette URL.

Par exemple, sur cet article, l’URL complète est : https://www.olympe-studio.xyz/fr/blog/seo/fondamentaux-seo-guide-pratique-pour-debutants

et le slug est : fondamentaux-seo-guide-pratique-pour-debutants

Les URL sont uniques, il n’en existe pas deux identiques sur internet. C’est grâce à votre URL qu’internet permet à votre ordinateur de se connecter à une page web fourni par un serveur web.

Vous pouvez déjà noter plusieurs points :

  • Le mot clé est présent dans le slug de la page.
  • La thématique de ma page est référée dans la structure de l’URL via le dossier /seo/
  • La nature même de ma page est indiquée dans la structure de l’URL via le dossier /blog/
  • La langue du contenu est précisée dans la structure de l’URL également, via le dossier /fr/

Ça fait beaucoup d’informations contextuelles en n’observant que l’adresse de ma page, n’est-ce pas ?

Comprenez bien que, en visualisant seulement cette URL, Google est capable de déterminer directement toutes ces informations.

Les URL sont un élément essentiel en SEO parce qu’elles permettent de catégoriser votre contenu, et de l’organiser en dossier de contenus relatifs.

En SEO, nous appelons ça l’organisation en silos.

Par exemple, /seo/ est un dossier qui regroupe tous mes articles catégorisés comme du contenu parlant de SEO.

Ce même dossier se trouve dans son dossier parent /blog/ qui contient la totalité des articles de ce site.

Oui, la totalité.

D’ailleurs, le dossier /seo/ contient lui aussi la totalité des articles de blog sur le SEO de ce site.

En procédant ainsi, j’apporte du contexte et j’organise le contenu en ensemble d’éléments en liens les uns avec les autres.

Les URLs vous permettent d’apporter des éléments de contexte et des informations supplémentaires à Googlebot. Plutôt que d’utiliser des URL autogénérées sans aucun sens, profitez de cette capacité pour améliorer la digestibilité de votre contenu.

Le maillage interne

Nous venons de le voir, vous pouvez lier vos contenus en les organisant en dossier via vos URL. Il s’agit d’une organisation en silo.

Plus spécifiquement, nous appelons cela des Silos Physiques.

Il existe également une seconde technique de silo-ing, et celle-ci est dite « virtuelle ». (Certains appellent ça également des Cocons Sémantiques mais c’est globalement la même chose.)

Silos virtuels & jus de liens

Les silos virtuels ce sont des ensembles de contenus qui font référence les uns aux autres via des hyperliens dans leurs pages.

Par exemple, nous pourrions créer un ensemble d’articles pour parler des silos en SEO, et faire référence à ces articles sur cette page, en plaçant des liens sur « Silos physiques » et « Silos virtuels » qui renverraient vers des articles dédiés à ces deux notions.

De même, sur ces deux articles, nous pourrions parler de Jus SEO, et nous ferions un lien sur un 4e article dédié à cette notion-là.

Bien entendu, sur ces articles, il serait intéressant de parler également de cet article-ci, où nous faisons un tour global du SEO à l’heure actuelle.

Et après tout, pourquoi ne pas parler également de ce guide dans celui dédié au jus SEO ? D’ailleurs, on pourrait tout à fait aussi faire référence aux silos dans cet article, non ?

Je pense que vous commencez à comprendre où je veux en venir.

Des pages plus ou moins liées peuvent s’entre référencer dans leur contenu de manière à apporter du contexte sur des notions spécifiques. Pour cela on utilise d’ailleurs des ancres (ce sont des mots clés sur lesquels vous allez placer l’hyperlien).

Nous appelons cette stratégie de maillage des silos virtuels parce qu’il n’est pas possible de deviner l’étendue d’un silo via des éléments techniques, mais cette stratégie est redoutable pour apporter de la valeur à vos pages.

Mais faisons un pas en arrière quelques instants.

Revenons en aux fondamentaux du maillage interne. Pourquoi c’est important ?

Parlons tout d’abord de la notion de jus de liens.

Le jus, c’est l’autorité qu’une page web transmet aux pages web auxquelles elle fait référence via des hyperliens.

Quand un site fait référence à un autre sur une de ses pages, il lui transmet sa force et sa réputation. Cela permet à Google d’identifier les sources pertinente via les pages dont il a déjà déterminé la pertinence.

Quand une page Web obtient un lien externe venant d’un site réputé ou à haute autorité, une portion de cette autorité est transférée à la page cible.

Les liens internes participent aussi à cette distribution du jus de lien. En reliant stratégiquement des pages en rapport sur votre site, les liens internes permettent de transférer de l’autorité et de la répartir sur plusieurs pages.

Et c’est là que les silos virtuels entrent en jeu.

En créant des contenus qui s’entre référencent, vous maximisez la répartition de l’autorité durement acquise et vous permettez à vos pages de longue traîne de booster vos pages sur des keywords plus compétitifs.

Expérience Utilisateur

Au-delà de l’aspect technique, les liens ont un intérêt au niveau de l’expérience utilisateur.

Ils apportent du contexte pour des notions que vous ne voulez ou vous ne pouvez pas aborder sur l’article en question.

Les liens internes améliorent également la capacité d’exploration de votre site web. Ils permettent aux moteurs de recherche de découvrir et d’indexer davantage de votre contenu.

Utiliser des liens internes permet une navigation aisée et encourage la découverte de contenu.

Non seulement vous améliorez l’expérience de l’utilisateur en l’incitant à visiter et à s’intéresser à explorer des sujets connexes, mais surtout, vous lui faites passer plus de temps sur votre site.

Ancre des hyperliens

Lorsque vous créez un lien sur une page web, vous avez la possibilité d’insérer un texte qui sera celui affiché sur la page web.

Voici un exemple :

Ancre de texte en HTML
Ancre de texte en HTML, ici : « logiciel de SEO comme Semrush »

Comme vous pouvez le voir, l’ancre est la seule chose qui est affichée sur la page web. Et, comme vous pouvez le deviner, elle a un intérêt particulier en SEO.

Vous pouvez optimiser ces ancres en utilisant des mots clés en rapport avec la page cible. Utilisez un mot qui représente fidèlement le sujet de la page que vous référencez.

Dans notre exemple ci-dessous, nous vous renvoyons vers un logiciel de SEO, nommé SEMRush, et c’est ce que nous indiquons dans l’ancre.

Off Page SEO

C’est ici que ça commence à devenir difficile.

En SEO, une très grande partie des résultats dépend des éléments extérieurs à votre site, de sa réputation sur internet.

Dans cette section, nous allons nous intéresser aux facteurs externes qui peuvent améliorer votre classement sur les SERP.

Netlinking – Création de liens

Je l’ai évoqué un petit peu plus haut, mais les sites internet qui font des liens vers d’autres sites leur transmettent du jus de lien.

Nous appelons communément ces liens des backlinks.

Si vous vous intéressez à l’amélioration du classement de vos pages, vous verrez souvent ce mot passer.

Les backlinks de qualité servent de signaux de confiance pour les moteurs de recherche, ils leur indiquent la valeur et la pertinence de votre contenu.

À l’inverse, les mauvais backlinks peuvent envoyer des signaux négatifs, donc soyez vigilant.

Il existe 2 types de backlinks :

  • Les backlinks naturels : Ce sont de « vrais » liens. Lorsque quelqu’un, sans aucune contrepartie, fait référence à votre contenu, dans le simple but de promouvoir des informations à ses utilisateurs. Ce sont des liens qui ont un grand intérêt puisqu’ils ne vous coutent rien, mais vous devrez créer du contenu de très bonne qualité pour en obtenir.
  • Les backlinks artificiels : Ce sont les liens que vous allez vous-même créer à l’extérieur. Il existe de multiples stratégies pour obtenir ce genre de liens, l’une des plus efficaces étant d’écrire un article sur un autre blog. On appelle ça le Guest Posts.
    Bien entendu, vous pouvez également contacter des agences spécialisées en construction de backlinks.

Quand il s’agit de backlinks, la qualité est beaucoup plus importante que la quantité. Concentrez-vous sur l’obtention de liens de sources à la fois pertinentes avec un bon score d’autorité. Les moteurs de recherche valorisent la qualité des backlinks plutôt que le nombre brut.

Vous pouvez vous servir à nouveau de SEMRush pour évaluer la qualité d’un site internet avant d’y placer un lien.

En vous concentrant sur la création de liens de qualité, vous augmenterez l’autorité de votre site et améliorerez son positionnement.

Enfin, pour conclure sur ce sujet, il est également possible que des mauvais sites fassent un lien vers vos pages. Dans ce cas, vous pouvez utiliser la Search Console pour désavouer ces mauvais liens.

C’est important de garder un oeil sur votre profil de backlinks pour rapidement vous débarrasser de ce genre de liens si vous y faites face.

Marketing D’influence

En marketing, on travaille régulièrement avec influenceurs (personnes populaires sur internet, avec une plus ou moins importante communauté qui les suit au jour le jour).

En collaborant avec des influenceurs, vous pouvez exposer votre marque à leur audience et ainsi gagner facilement de nouveaux clients, du trafic ciblé, et des occasions de faire parler de vous.

Globalement, cela devrait contribuer à améliorer votre classement sur les moteurs de recherche, à gagner des backlinks et à augmenter vos ventes.

En général, les followers accordent beaucoup de crédit vis-à-vis des recommandations et conseils qui leur sont donnés sur les posts & contenus publiés par leurs influenceurs préférés.

En repérant des influenceurs avec un taux d’engagement important et en travaillant ensemble, vous pourrez proposer du contenu collaboratif et attirer à vous de nouveaux clients.

Bien sûr, ce genre de collaboration n’a pas d’impact direct sur votre classement, vous devrez donc monitorer particulièrement vos actions avec des KPI pertinents pour évaluer vos résultats.

Cependant, c’est un excellent moyen d’étendre votre notoriété de marque et augmenter votre portefeuille client.

Réseaux Sociaux & Community Management

Ce n’est un secret pour personne, la plupart des gens utilisent les réseaux sociaux quotidiennement.

Saviez-vous qu’une exposition à un contenu durant un quart de seconde est suffisante à un adulte pour qu’ils se souviennent de ce contenu ?

Faites l’expérience par vous-même.

Vous avez sans doute scrollé Instagram ou Facebook ce matin au réveil.

Si je vous donne des mots clés comme « chat », « chien », « burger », vous avez certainement des souvenirs de ce moment qui vous reviennent en tête.

Eh bien devinez quoi, ce même processus peut fonctionner avec votre marque, vos produits, vos contenus.

Publier sur les réseaux sociaux est un élément important en SEO. Non seulement il vous permet d’augmenter votre notoriété, mais en plus, vous attirez du trafic qualifié vers votre site internet.

Vous avez trois grands objectifs lorsque vous publiez sur les réseaux sociaux :

  • Établir de la confiance : En engageant votre public, en répondant à leurs questions, leurs inquiétudes, et en récompensant leurs efforts, vous apparaissez comme une marque crédible.
  • Booster votre contenu : Étendez la portée et l’engagement de votre contenu en le publiant sur vos plateformes de médias sociaux. Cela contribuera à générer un trafic important vers votre site.
  • Booster vos ventes : Eh oui, il est également possible de vendre, directement sur les réseaux sociaux qui ont déjà des milliers d’utilisateurs et une UX spécialement conçue pour optimiser le processus d’achat. Ne vous en privez pas !

Le mot de la fin

Nous avons abordé beaucoup de notions, dont des très complexes, dans cet article.

Le SEO est une stratégie très vaste et complexe, et ce guide à lui seul n’est pas en mesure d’aborder en détail et étape par étape chaque aspect de cette discipline.

Cependant, si vous suivez nos recommandations, vous devriez déjà drastiquement améliorer vos résultats actuels.

Être performant sur les moteurs de recherche c’est un travail de longue haleine, il est important d’être régulier et constant dans la qualité de vos contenus.

Ne perdez pas de vue non plus les réseaux sociaux, qui jouent un rôle très important dans votre réussite.

Enfin, pour finir, si vous avez des questions, n’hésitez pas à entrer en relation avec notre équipe, nous vous accompagnerons avec plaisir dans vos campagnes SEO.