Comment créer un cocon sémantique (ou Silo Virtuel) ?

Un cocon sémantique est une des techniques de SEO les plus efficaces pour ranker des groupes de pages très proche sémantiquement (d’où le nom).

Nous l’avons évoqué dans le guide complet SEO, c’est une stratégie qui a été démocratisée par Laurent Bourrelly à la fin des années 2000 en France (et le nom cocon sémantique est propre à la Francophonie).

On parlera plutôt de « Silo Virtuel » dans le monde anglophone.

C’est une technique d’optimisation du maillage interne qui vise à organiser des groupes de contenus en créant une hiérarchie mère-fille entre ces pages d’un site internet. On fera ainsi des liens entre la mère et ses filles, ses sœurs et ainsi de suite jusqu’au niveau le plus profond.

Les silos virtuels sont assez difficiles à mettre en place et surtout, à comprendre, c’est pour ça qu’ils sont souvent peu respectés, mais dans ce guide, on va vous expliquer comment nous les mettons en place sur ce site internet.

Qu’est-ce qu’un cocon sémantique (ou silo virtuel) ?

Comme on vient de le dire succinctement, avec cette stratégie on vise avant tout à la fois à optimiser le maillage interne entre les pages d’une même catégorie (des articles de blog) et le crawling de ces mêmes pages.

Vous vous souvenez du Crawl Budget dont on a parlé dans le guide précédent ?

Avec la mise en place d’un cocon sémantique, vous améliorez grandement la facilité de découvrir vos pages. Et en plus, vous ne proposez que des pages en relation très proches avec la page actuelle.

Avant de nous intéresser à l’anatomie d’un tel dispositif, élaborons un peu cette histoire de hiérarchisation des pages.

Vous vous souvenez, j’ai parlé de mère, de fille, de sœurs.

Mais qu’est-ce que c’est que ça concrètement ?

C’est cette notion qu’il est bien important de comprendre, elle est primordiale dans la mise en place de cette stratégie.

Comme dans un arbre généalogique, la mère est représentée au-dessus de ses filles qui elles-mêmes sont représentées au-dessus de leurs propres filles.

Cette hiérarchie démontre aussi le sens de l’autorité (vous verrez, ce mot est important aussi dans notre cas).

Dans une famille, souvent, la grand-mère a plus d’autorité que sa fille (la mère) qui, elle-même, a plus d’autorité que les petites filles.

Vous voyez où je veux en venir ?

Le cocon sémantique va nous permettre de transmettre de l’autorité de nos pages les plus spécifiques (les petites filles), jusqu’à nos pages les plus hautes dans le silo (les grands-mères).

Le jus de lien

Revenons un instant sur cette notion de jus de lien.

En SEO, on parle régulièrement de netlinking et de l’importance d’obtenir des liens provenant de sources extérieures afin d’améliorer le classement de nos pages.

En fait, chaque lien d’un site externe vers une de vos pages transmet du « jus de lien ».

Et, à la manière d’un fleuve qui se sépare à un embranchement, ce jus est partagé entre la page cible et tous les liens qui sont présents dans son contenu.

Bien sûr tous les liens internes n’ont pas le même niveau d’absorption de ce jus, et il n’est pas réparti équitablement.

Par exemple, tout ce qui se trouve avant votre <h1> est presque ignoré, il en de même pour le code qui suit la balise fermante du conteneur de votre <h1>.

Plus concrètement, tout ce qui ne fait pas partie de votre contenu principal (votre header, et votre footer) est très nettement moins sujet à l’absorption du jus reçu.

Et, bien entendu, c’est ce jus qui donne des signaux aux moteurs de recherche sur la pertinence de votre page pour un sujet donné.

Ainsi, pour du contenu de qualité équivalent, c’est le jus de lien qui vous permettra de gagner des positions. Vous avez donc tout intérêt à organiser votre contenu de manière à optimiser au maximum la répartition du jus entre vos pages.

Et, devinez quoi, c’est exactement ce que permet de faire un cocon sémantique.

Difficulté des mots clés

Passons maintenant au deuxième rappel important : La difficulté des mots clés.

Il n’est pas facile de se positionner sur les résultats de recherche pour tous les mots clés.

Certains sont très difficiles en général, les mots clés génériques.

D’autres, sont plutôt simples : la longue traine.

Ok, mais quel rapport avec les silos virtuels ?

C’est très simple.

Vous vous souvenez de cette histoire de hiérarchie et de relation d’autorité entre les pages ?

Et bien il se trouve que, plus une page vise un mot clé difficile, plus elle aura besoin d’acquérir de jus de lien pour se classer haut dans le SERP.

Et c’est là que vous commencez à voir petit à petit les pièces du puzzle se dessiner.

Entrons dans le vif du sujet.

Architecture d’un Cocon Sémantique

Nous venons de mettre en évidence plusieurs éléments essentiels des silos virtuels :

• Il s’agit de pages de mêmes catégories et leur relation est virtuelle (via le maillage interne),
• Elles sont hiérarchisées selon un régime mère-fille-petites filles,
• Cette architecture permet de transmettre de manière optimale le jus de lien,
• et, Cette optimisation vise à améliorer les classements sur les requêtes compétitives.

Ok.

Et si on concevait maintenant un cocon sémantique pour de vrai ?

Le concept théorique

Voici comment ça se présente :

En premier lieu, vous allez choisir de vous intéresser à un sujet générique, par exemple la gastronomie française.

C’est un sujet très compétitif et, même si vous rédigez un contenu de super qualité sur un site techniquement impeccable, vous ne vous classerez pas sans recevoir beaucoup de jus de lien.

Mais, mettons en place un cocon sémantique.

Dans cet article, il est fort probable que vous abordiez des sujets plus nichés de la gastronomie française appuyée par des mots spécifiques, par exemple :

• La gastronomie alsacienne,
• La gastronomie auvergnate,
• La gastronomie bretonne,
• etc.

Et voilà.

Vous avez maintenant une mère, et ses premières filles.

Ne vous méprenez pas pour autant sur cet exemple, il n’est pas nécessaire d’avoir des mots clés en commun pour vos pages filles, j’aurais tout aussi bien pu prendre d’autres mots clés comme exemple :

• La cuisine auvergnate,
• Les spécialités alsaciennes,
• Mets régionaux de Bretagne.
• etc.

Ce qui est important, c’est que ces ancres soient proche du mot clé ciblé par la fille (sans forcément être exacte, la diversité sémantique n’est pas un problème).

Bien sûr, il est tout à fait probable que les filles soient elles-mêmes sur des requêtes difficiles à ranker.

Vous pouvez alors rajouter un niveau supplémentaire à votre cocons et cibler par exemple :

• Les fromages en Auvergne,
• La charcuterie auvergnate,
• Les spécialités de châtaignes,
• etc.

Comme vous pouvez le voir, plus on descend dans la hiérarchie des pages, plus les sujets traités sont spécifiques et précis.

De même, on se rapproche très vite de la longue traine.

Je recommande de ne pas dépasser 3 niveaux de profondeur (mère, fille, petite fille).

Les petites filles sont très souvent des requêtes pour lesquelles il est très simple de ranker.

Un 4ème niveau n’apporterait, généralement, rien et vous ferait perdre du temps sur du contenu peu recherché.

Mais revenons-en à notre cocon.

Nous avons maintenant rédigé nos 3 hiérarchies de contenu, il est temps de les lier.

Le maillage interne

Je l’ai dit à plusieurs reprises, un cocon sémantique est un silo virtuel.

Cela veut dire que vos pages sont mises en relation de manière, à première vue, « invisible ».

Dans un silo physique par exemple, on organise les pages en dossier dans l’url. Ici par exemple, on se trouve dans le dossier /seo/, lui même dans le dossier /blog/.

La mère de cette page se trouve dans le même dossier, il n’y a « physiquement » aucune différence entre la mère et la fille.

Pourtant, il existe une relation virtuelle entre ces deux pages qui placent cet article en dessous de la « page mère », et cette relation est établie par la manière de mettre en place le maillage interne.

Dans un silo virtuel, on applique les règles de netlinking suivante :

1. Au début d’un article, on fait le lien vers la page mère (s’il y en a une) avant le premier H2 (dans l’introduction donc).
2. Dans le corps de l’article, on fait des liens vers les filles quand le contexte sémantique s’y prête (si vous parlez de ce sujet, et qu’un mot clé se présente, vous faites un lien sur ce mot clé vers un article dédié)
3. À la fin de votre article, vous présentez les pages sœurs : « Articles en relation ». (oui, ces liens sont en dehors du wrapper de votre article, en toute logique, et c’est normal.)
4. Vous ne faites aucun lien en dehors du silo.
5. Lorsque vous faites des liens vers des pages filles, vous ne sautez pas de niveau dans le silo. (la mère ne fait pas de lien direct vers ses petites filles et inversement)

Comme vous pouvez le voir, la théorie est assez stricte sur la mise en place des cocons sémantiques.

Voici un schéma pour illustrer l’organisation :

Vous vous souvenez du processus de passage du jus ?

Il se trouve que la répartition du jus est équivalente pour chaque lien de la page.

Si vous disposez de 2 liens sur votre page, chacun d’entre eux recevra 50% du jus, avec 4 liens : 25%, et ainsi de suite.

Ainsi, plus vous aurez de liens dans une page, moins les liens qu’elle recevra seront impactant pour les pages auxquelles elle fait référence dans son contenu.

Seulement voilà, avec un cocon sémantique, on a des règles à respecter dans le maillage interne, et ces règles nous imposent de mettre en place uniquement des liens vers des pages très proches sémantiquement.

En moyenne vous aurez donc approximativement :

• 1 Lien vers la page mère,
• 2 à 5 liens vers les pages sœurs,
• 3 à 7 liens vers les pages filles.

C’est-à-dire, environ 10 liens par page.

Chacun d’entre eux va donc capter approximativement 10% du jus reçu.

L’intérêt des silos virtuels

Vous vous en doutez, plus vous descendrez dans le cocons (niveau 3 et +) et plus il sera difficile de lier du contenu interne pertinent.

Vous aurez plutôt une répartition avec 1 page mère et 3 ou 4 sœurs, donc 4-5 liens.

Cela donne 25 à 20% du jus reçu transmis à ces pages.

C’est énorme, et c’est à partir de cet instant qu’on voit réellement l’intérêt du cocon sémantique.

Vous allez rédiger beaucoup de contenu. Votre contenu le plus facile à positionner se trouvera quasi systématiquement tout en bas du cocon.

Et c’est là que toute la machinerie va se mettre en place.

Vos pages vont se positionner plus ou moins facilement en haut des SERPs, comme elles n’ont pas beaucoup de liens, elles vont transmettre énormément de jus à leurs sœurs et à leurs mères.

Les pages sœurs vont bénéficier de ce jus pour se positionner également et récupérer des backlinks. Elles vont alors à leur tour transmettre énormément de jus à leurs sœurs & mères.

L’effet devient exponentiel :

1. Tout votre niveau 3 va monter en puissance et diriger cette puissance vers le niveau 2 (leurs mères).
2. Le niveau 2 va monter dans le classement et renforcer à la fois le niveau 3 (ses filles) tout en reproduisant le phénomène jusqu’au niveau suivant.
3. Le niveau 1 va monter dans le classement et renforcer le niveau 2 qui va lui même renforcer le niveau 3. Le niveau 1 va également renforcer ses sœurs qui pourraient faire partie d’un cocon différent.

Votre maillage, à lui seul, va vous permettre de décupler votre impact sur l’ensemble du cocon et l’ensemble de vos pages vont réaliser une percée dans les classements.

Non seulement vous allez réaliser une montée globale dans les résultats de recherche, mais en plus, vous allez grandement améliorer l’engagement de vos utilisateurs en leur proposant des contenus complémentaires très proches du sujet qu’ils ont recherchés.

Cette stratégie vous fait gagner sur tous les plans :

• Des résultats de recherches plus hauts, y compris sur des requêtes très difficiles,
• Plus de trafic, et plus de backlinks naturels,
• Des utilisateurs plus engagés (et ça compte aussi sur le ranking),
• Une meilleure segmentation de vos utilisateurs via les contenus qu’ils consomment.

Époustouflant n’est-ce pas ? Mais, où est le piège ?

Et dans le monde réel ?

Si on applique à la lettre les règles de la théorie sur les silos virtuels, on tombe dans l’un des pièges typiques du SEO : Ranker pour ranker, et non plus pour générer de l’argent pour votre entreprise.

C’est bien beau d’avoir du trafic sur votre site internet, mais vous devez monétiser ce trafic.

Souvent, ça passe par rediriger vos utilisateurs vers des landing pages qui se trouvent en dehors du cocon.

Et là, on a un problème, parce qu’on perd tout l’aspect sémantique de la stratégie.

Si vous voulez mon avis, vous devriez ignorer ce problème.

Même si cela impacte l’efficacité théorique de la stratégie, cela reste minime en comparaison des bénéfices sur vos revenus.

Voici cependant quelques conseils pour bien mettre en place vos appels à l’action :

• Profitez de « l’avant <h1> » pour promouvoir quelque chose.
• Utilisez une balise <aside>. Même si rien n’indique qu’elle n’empêche le jus de lien d’être passé aux liens présents à l’intérieur, elle a le mérite d’indiquer aux moteurs de recherche que son contenu est hors sujet.
• Ne négligez pas vos landing pages d’un point de vue SEO. Elles vont bénéficier de votre jus de lien, profitez-en pour les positionner elles aussi quelque part.
• Restez cohérent avec le sujet. Ne renvoyez pas vos utilisateurs vers un service de ménage à domicile si vous écrivez du contenu sur la gastronomie auvergnate.

En suivant ces règles, vous devriez limiter la casse tout en bénéficiant de la plus-value qu’apporteront vos landing pages.

L’importance de la sémantique

Depuis le début de cet article, on a très peu parlé de sémantique.

Qu’est-ce que c’est la sémantique en SEO ?

Ça peut être deux choses :

• La sémantique HTML, c’est-à-dire l’usage des balises pour donner du sens ou de l’importance à certains éléments de votre page (on l’a vu à l’instant avec la balise <aside>).
• La sémantique de la langue. C’est le sens des mots, leur proximité et leur usage.

En SEO, on cherche à cibler des mots clés afin de répondre aux intentions de recherche des utilisateurs.

Google recherche exactement la même chose : apporter la meilleure réponse à une intention de recherche appuyée par un mot clé.

Seulement voilà, nos langues sont riches (surtout le Français), et il existe une multitude de façons d’exprimer la même intention de recherche.

Par exemple, si vous recherchez une recette avec quelques ingrédients dans votre frigo, vous pourriez tomber là-dessus :

Je n’ai tapé ni « Truffade » ni « Aligot », et pourtant, Google est capable de me trouver ces recettes à partir de 2 ingrédients.

Pourquoi ? Comment c’est possible ?

Voici la force de la sémantique. Google est capable d’interpréter le langage à tous les niveaux (vos pages ainsi que les inputs utilisateurs) afin de proposer les meilleurs résultats possibles.

Et dans nos silos virtuels alors ? On fait comment ?

Dans un cocon sémantique, il y a « sémantique ».

Ça signifie plusieurs choses :

• Premièrement, que tous vos contenus au sein d’un cocon sont très liés sémantiquement. Il y a une proximité entre les sujets. (gastronomie française >> Gastronomie auvergnate >> Recette de la truffade)
• Ensuite, vos pages vont recevoir des liens de plusieurs pages dans le silo. C’est une occasion rêvée de diversifier vos ancres pour envoyer des signaux aux moteurs de recherche : « recette de la truffade », « Plat à base de tomme fraiche » ou encore « Spécialité auvergnate aux pommes de terre ».
• Enfin, variez. De nos jours, ça ne sert plus à rien de spammer vos mots clés dans un article. Utilisez la sémantique pour couvrir tout ce que les internautes pourraient utiliser pour rechercher un contenu comme le vôtre.

Non seulement vous créerez des contenus plus intéressants, mais vous augmenterez vos chances de positionner vos pages sur des mots clés secondaires.

Conclusion

Les cocons sémantiques (ou silos virtuels) sont une stratégie qui permet d’optimiser le maillage internet et la montée en puissance de vos pages.

En respectant les règles de maillage interne et l’architecture globale de cette technique, vous pousserez vos pages les moins difficiles.

Ces dernières vont profiter de leur puissance pour booster les pages plus difficiles à ranker, et ainsi de suite jusqu’aux keywords les plus complexes.

Si vous ne négligez pas l’aspect sémantique dans votre contenu, vous obtiendrez ainsi des pages fortes capables de ranker sur leur mot clé principal, mais aussi sur des mots clés secondaires.

Bien entendu, au-delà des bénéfices strictement liés au SEO, vous assurerez une expérience plus engageante pour vos lecteurs.

C’est une stratégie complexe, mais c’est gagnant, gagnant, gagnant !

Réponse aux questions

Comment organiser l’arborescence de mon cocon ?

L’arborescence physique (avec les URLs) doit, à mon sens, est complètement mise de côté. Un cocon c’est avant tout une mise en relation de page de même type (article de blog, page produit, landing pages, etc.) par le maillage interne. C’est une relation presque invisible, c’est d’ailleurs pour ça qu’on les appels des silo virtuels dans le monde anglo-saxon.

Quelle est la différence avec les silos physiques ?

Un silo physique permet de ranger des contenus sémantiquement proches dans des dossiers spécifiques qui sont bien visibles dans l’URL. Par exemple le cocons sémantique de cet article est rangé dans le silo /blog/seo/. En général, un cocon n’a aucun impact physique. Les techniques de siloing physique & virtuel sont complémentaires, mais n’ont pas spécialement de relation entre elles.

Comment définir un cocon sémantique ?

Je recommande souvent de vous baser sur la difficulté des mots clés. Plus un mot clé sera difficile, plus il s’agira d’un mot clé générique (souvent). Écrivez un contenu de qualité qui couvre bien le sujet. Vous devriez avoir quelque chose comme 5000 à 8000 mots. Relisez-vous et choisissez les mots clés qui feraient de bons articles de 3000 à 5000 mots. Et voilà, vous avez votre niveau 2. Vous n’avez plus qu’à continuer avec le niveau suivant, jusqu’à arriver sur des keywords faciles.

Bien entendu, vous pouvez choisir de tout planifier à l’avance avec une cartographie mentale de votre silo virtuel, mais d’expérience, c’est plus facile de le faire dans le flow. D’ailleurs, vous vous rendrez compte plus facilement de la pertinence d’une page fille en écrivant le contenu de sa page mère.

Il y a un risque de pénalité en utilisant une technique pareille ?

Bien qu’on présente cette stratégie comme étant un moyen de détourner les algorithmes de Google, elle n’est que le résultat d’une optimisation parfaite de ce qu’attend Google. Si vous visitez une page Wikipédia par exemple, vous allez retrouver la même logique : des sujets, qui parlent d’autres sujets en liens, avec des hyperliens vers les pages dédiées à ces thématiques.

Donc, non, aucun risque de pénalité, vous ne faites que produire du très bon contenu, très bien organisé.